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Vikram Paralkar Les blessures des morts

Traduit de l’anglais par Xavier Gros

NOUVEAUTÉ

« J’ai lu ce roman d’une traite, sans pouvoir en détacher les yeux. Il laissera une trace en moi pour longtemps. » — Jeet Thayil

« La prose de Paralkar est acérée et mélodieuse, et l’on s’abîme, au fil des passages envoûtants, à la troublante contemplation de la vie, de la mort, de l’infime espace qui les sépare, et de la quête obstinée pour la résurrection… Une fable fascinante et inoubliable. » — Kirkus

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Fuyant un scandale, un chirurgien accepte un emploi dans une clinique de village. Il achète des antibiotiques de sa poche, se bat contre les cafards, s’irrite à cause de la corruption qui gangrène son travail, jusqu’au soir où apparaissent un enseignant, sa femme enceinte et leur jeune fils, qui vont définitivement changer son regard sur l’existence.

Dans ce roman inventif chargé de gravité philosophique et d’humour sournois, Vikram Paralkar livre une réflexion profonde sur la pratique de la médecine, à une époque où le droit d’accès aux soins et dangereusement remis en cause. Et brosse le portrait émouvant d’un médecin sceptique qui parvient à mieux comprendre les miracles de la vie.

  • ISBN 979-10-96596-25-6
  • Dimensions du livre 13 x 21.5 cm
  • Nombre de pages 237 pages
  • Prix 18.00 
  • Date de parution 08/03/22
Auteur

Vikram Paralkar

Vikram Paralkar est né et a grandi à Mumbai. Il vit aujourd'hui à Philadelphie, où il exerce en tant que médecin et chercheur à l'Université de Pennsylvanie. Il traite notamment des patients atteints de leucémie tout en effectuant des (...)
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Ils en parlent

“Troublant et irrésistible. À lire de toute urgence.” — Wayétu Moore, auteur de She Would Be King

Les blessures des morts m’a hypnotisé, maintenu à la frontière entre la vie et la mort, parfaitement grotesque dans son évocation du corps, absolument vertigineux dans sa description de l’au-delà. Paralkar a créé mon genre d’histoire favori : morbide, magique et captivant.” — Sarah Blake, auteur de Naamah.

“Fable inquiétante et hallucinatoire, Les blessures des morts nous entraîne dans les profondeurs mystérieuses de la moralité, de la mort et de l’au-delà.” — Rachel Heng, auteur de Suicide Club.

Les blessures des morts est à la fois captivant, étrange et effrayant. Paralkar saisit avec brio le désespoir et la fébrilité de l’humanité face à son plus ancien combat — échapper à la mort elle-même.” — Peng Shepherd, auteur de The Book of M.

Les blessures des morts est stupéfiant — brut et lumineux, vif et d’une tension palpable, puissant et immersif, mais aussi rempli de merveilles inoubliables.” — Leah Hager Cohen, auteur de Strangers and Cousins.

 

 

Dans la presse

“Une métafiction merveilleusement terrifiante sur la mort, les défunts et les vivants.” — Business Line

“À la fois fiction spéculative, pièce de théâtre médicale et traité philosophique sur la mort… Perspicace et
incroyablement drôle, là où l’on ne s’y attend pas. Jusqu’à parvenir à la formidable phrase finale, j’espérais que Paralkar ressuscite les morts pour un second roman.” — The Hindu

“Le roman de Paralkar souligne la nature arbitraire de la mort et le fait que personne ne peut s’y préparer, ni sans doute, y échapper… Tantôt grotesque, tantôt étrange et plein d’espoir, ce roman laissera les lecteurs s’émerveiller devant les mystères de la mort — et les miracles de la vie.” — Publisher’s Weekly

“Paralkar allie la fable au folklore, le commentaire méditatif au détail méticuleux… Chaque personnage, bien que dépourvu de nom, est animé de motivations multiples et dépeint avec une grande profondeur psychologique. Paralkar, médecin et scientifique, mêle le réalisme médical au débat métaphysique, l’ironie aux constats sinistres afin de créer une histoire fascinante et intrigante.” — Booklist

“Paralkar est lui-même médecin et son roman explore des questions philosophiques touchant à la mort, à l’humanité, aux limites et aux possibilités de la médecine. Comparé à son idole Jorge Luis Borges par le passé, Paralkar s’est avéré être l’auteur idéal pour aborder l’énigme des limbes dans toute leur splendeur macabre.” — The Week

“Médecin vivant à Philadelphie, Paralkar s’appuie ici sur ses connaissances médicales pour nous conter, dans le genre réaliste magique, cette histoire d’un chirurgien dans la campagne indienne. Il reçoit la visite d’une famille présentant de terribles blessures qui insiste pour qu’il les opère — alors même qu’ils s’avèrent être morts. S’ensuit une conversation profonde sur le sens de la vie et de la mort.” — Buzzfeed Most Anticipated

“Dans un village de la campagne indienne, un chirurgien s’apprête à rentrer chez lui à la nuit tombée lorsqu’une famille apparaît aux portes de sa clinique. Ils viennent d’être assassinés, mais expliquent au chirurgien que s’il pouvait remédier à leurs blessures avant le lever du soleil, ils ressusciteront. Dans ce second roman de Vikram Paralkar, scientifique et professeur en médecine, le chirurgien n’est pas complètement préparé à la tâche qui l’attend. Il n’a qu’une assistante et un matériel limité. Les blessures des morts captent les événements de cette nuit où le surréel du commencement laisse
place à une vaste discussion sur les soins médicaux, notre condition mortelle et sur l’au-delà.” — TIME

“Un enseignant, sa femme enceinte et leur jeune fils entrent dans une clinique tard dans la nuit. Cela ressemble aux prémices d’une blague, mais c’est pourtant le début d’un roman follement surréaliste, dans lequel cette famille révèle au chirurgien qu’ils ont été tués et qu’on leur a donné une chance de revenir à la vie, s’il peut soigner leurs blessures avant le lever du soleil.(un sinistre défi, une course contre la montre, on adore !) Écrit par un véritable médecin et scientifique, Les blessure des morts soulève des questions éthiques /existentielles et suscite beaucoup d’émerveillement.” — LitHub

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Livres
Le Courrier Suisse
Jeudi 2 juin 2022
Amandine Glévarec

Nouvelles de l’au-delà

Roman

Dans Les Blessures des morts, Vikram Paralkar envoie son protagoniste principal affronter ses démons intérieurs.

Pour détourner le vers de Dante, quiconque entrera dans ce roman devra abandonner toute certitude, se laisser envoûter par son charme surréaliste. Ainsi, un chirurgien exerçant dans un petit village indien où la misère le dispute à la corruption voit débarquer au crépuscule une famille. Cet homme, sa femme enceinte et leur fils, n’ont rien de patients ordinaires puisqu’ils ont été assassinés, gratuitement et sauvagement. C’est donc tout droit du royaume des défunts qu’ils arrivent avec une étrange requête: que leurs blessures soient refermées avant qu’à l’aube leur sang ne se remette à couler, les vouant une nouvelle fois à une mort certaine. Commence alors une course contre la montre au cours de laquelle, telle une mythique épopée, les opérations se succèdent tout autant que les conversations. Mais déjà le soleil pointe à l’horizon et rien, évidemment, ne se passera comme prévu.

Du parti pris de l’invraisemblable, Vikram Paralkar, qui signe avec Les Blessures des morts son deuxième ouvrage, tire une histoire hyper réaliste à laquelle on adhère immédiatement, délaissant la voie de la compréhension pour celle de l’émotion nous liant aux personnages qui hantent ce huis clos. Leur complexité s’inscrit plus largement dans la fresque que l’auteur né à Mumbai dresse de l’Inde, ce pays où les divinités habitent le quotidien mais  n’arrivent guère à rivaliser avec le dieu argent qui régente le tout. Magistralement orchestrée et écrite, la réflexion du chirurgien se tournera alors vers la question de savoir s’il est possible de réparer le corps sans érafler l’âme, de colmater sa vie sans se préoccuper de sa mort. Au terme de cette folle nuit, il aura affronté ses démons intérieurs. Merveilleux, comme le ­promettait la couverture.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le net

[Paroles de blogueuse]
Véronique Atasi, Inde en livres

« Être libéré ne serait-ce qu’un instant de la présence des macchabées et de cet épouvantable espoir qu’on pouvait lire dans leurs yeux était un intense soulagement. Une brise chaude soufflait doucement par l’entrée de la clinique. Il pouvait respirer à nouveau. Plus de blessures et de corps vidés de leur sang. » [Page 33]

« Les blessures des morts » est un roman auquel on ne s’y attendait pas mais qui se révèle être un roman intéressant mais surtout très original. Dans ce roman sombre et paranormal, « Vikram Paraklar », qui est né et a grandi à Mumbai et qui vit désormais à Philadelphie où il est médecin oncologue et chercheur, nous conte l’histoire d’un chirurgien qui a mené une vie exemplaire – loin de toute corruption, véritable gangrène en Inde – mais qui se retrouve malgré lui au milieu d’un scandale le mettant en cause pour des faits dont il est innocent.

Intègre et humain, il a décidé de continuer à exercer la médecine en venant en aide aux plus démunis. Alors qu’il pensa finir tranquillement sa carrière dans ce village reculé du Maharashtra, il se retrouve mêler à un nouveau problème de taille, sauver des gens déjà morts, sans quoi il se retrouvera à l’aube avec des cadavres dans son dispensaire. Professionnel, il tentera de les aider, mais à quel prix ?

Ce roman relate des injustices « terrestres » mais nous fait découvrir le monde de l’au-delà qui est loin d’être celui auquel on croit. Vikram Paralkar y parle beaucoup de corruption et dénonce le manque cruel de soins médicaux notamment pour les plus démunis et pour ceux qui vivent dans les campagnes. Écrit par un médecin, les scènes où le chirurgien opère sans si détaillées que vous vous croyez dans une salle d’opération, âmes sensibles préparez-vous.

« Les blessures des morts » est un roman dramatique mais également un roman philosophique sur la mort. Il est à découvrir même si vous ne croyez pas aux fantômes et l’au-delà ; c’est également un roman qui fait réfléchir … et à se demander s’il n’y a pas une suite.

« Si seulement cette journée avait pu se terminer là. » [Page 17]